Mettre en scène une histoire, un dialogue, celui d’un patrimoine bâti remarquable et d’une architecture contemporaine à la fois unificatrice et emblématique.
Retracer la genèse du projet ne peut se faire sans évoquer l’approche du site, le ressenti du lieu ainsi que l’imaginaire qu’éveille l’univers si particulier des casinos.
La découverte du lieu commence par celle d’un cadre naturel. Un 1er plan composé par un parc évoquant les jardins à l’anglaise. Ce jardin n’est pas seulement un lieu clos, il se veut paysage, il se veut œuvre d’art. Il ne s’agit pas d’y définir une allée rectiligne guidant les pas du promeneur mais plutôt une errance poétique. Un décor naturel et architectural mettant en scène le parc, au premier plan, comme un écrin de verdure pour le casino posé sur son promontoire.
Cette gradation dans la perception du lieu et les perspectives ou cadrages qui se dégagent de cette composition, participent ensemble au caractère exceptionnel du lieu, à son attrait et à son charme.
L’architecture déployée s’appuie sur un élément unificateur, une galerie couverte en béton blanc, visant à conférer et recomposer une cohérence de façade à l’ensemble.
Les codes et symboles des casinos sont ici réinterprétés et participent à la qualité de l’architecture développée tel que le tapis rouge, le tapis vert et son jeté de dés ou encore l’or, précieux métal doré, qui devient la matérialité d’un volume signal enveloppant l’extension du casino dans un écrin jouant de lumière, de brillance, de reflet et de couleur, une « lanterne magique ».